Exposition "Certains y voient un fleuve" de Ladislas Combeuil

Expositions
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Date: 2025-06-15

Exposition "Certains y voient un fleuve" de Ladislas Combeuil

 

Ladislas Combeuil est né en 1989 à Vannes, vit et travaille en Charente et est diplômé en 2015 des Beaux-Arts d’Angers. Il est lauréat du prix du département de l’Aveyron en 2023 et de la Fondation Charles Oulmont en 2024. 

Son travail oscille entre peinture, sculpture et installation monumentale et in situ. 

Les œuvres de Ladislas Combeuil font dialoguer plusieurs temporalités, celle de la matière elle-même, celle de gestes maîtrisés et un temps plus profond, relevant d’une certaine géologie.  

L’artiste a fait le choix du contreplaqué pour ce que ce matériau lui permet. Il retire des couches de matières : une gestualité qui implique une part d’aléas qu’il revendique. Il redonne également une certaine noblesse à ce matériau habituellement utilisé pour la réalisation de mobilier fonctionnel. Des failles apparaissent, des passages de lumière, un rythme et une musicalité se perçoivent. Les textures invitent à plonger le regard dans les interstices du matériau, à l’image de l’observation des profondeurs du sol. 

Ses œuvres nous incitent également à replonger dans une histoire de l’art et de l’architecture. Les découpes de formes renvoient aux claustras, aux moucharabiehs, à des motifs décoratifs qui circulent aussi bien dans le temps que dans les territoires. La géométrie est mise en tension avec son geste de déconstruction. L’expérience gestuelle avec son matériau l’amène à se laisser surprendre par les différentes couches qui se révèlent au gré des coups de ciseau à bois. 

Sur certaines peintures, les aplats blanc ou bleu contrastent avec les différentes textures de son matériau qu’il continue d’expérimenter pour tout ce qu’il permet.  

D’autres séries de travaux, aux brous de noix résultent d’un lâcher-prise, d’une observation des réactions des matières fluides sur son support. L’artiste se place en retrait et laisse venir jusqu’au moment où il perçoit un possible paysage apparaître. On songe à la fois à la vie du sol, au phénomène des marais, au dépôt de matière organique propre au cycle naturel. Dans certaines œuvres sur papier, une lueur semble nous guider vers les profondeurs d’une grotte, d’une cavité. 

Les couleurs qu’il emploie dans ses huiles sur toile sont imprégnées de différents moments picturaux. Elles incarnent le passage du temps entre chaque série d’œuvres en cours de réalisation.  

Extrait du texte Temporalités à l’œuvre de Pauline Lisowski, avril 2025. 

_Information.png Du 24 mai au 22 juin 2025 - Les samedis et dimanches de 14h30 à 18h30 - Château de Bressuire

 

 

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Évènement: Du 2025-05-24 au 2025-06-22
samedi & dimanche

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